Bon, la manche de ce lundi est ratée... mais j'ai des excuses !
Bien placé en milieu de manche, je suis en train de recoller, de retour de Super-Bagnère, quand patatras, mon Compeo me lâche, comme l'année dernière. Je le redémarre à plusieurs reprises, mais il refuse de rester allumé. Je connais le pb, il s'agit de la batterie et il n'y a rien à faire. Je n'ai pas de vario de secours, il va donc falloir naviguer au feeling, avec un oeil sur le GPS en mode altitude...
Or je suis à l'est du col de Peyresourde, un endroit difficile car lêché par la brise de Luchon. Je passe un temps fou à chercher le thermique assez resistant qui saura traverser la brise. Enfin, Arnaud Secher me montre le noyau et nous pouvons décaler doucement en direction du col, puis de la face sud, en face de nous. Là, nous trouvons un bon thermique sous le vent (combien, je ne sais pas, évidement...) et nous sommes sauvés... momentanément, comme la suite le montrera !
Ensuite, je m'accroche à la roue d'Arnaud en direction du Pic du Lion. La fin de la manche est un passage sur la station de Val Louron, un peu haut pour être "claqué" en direct.
Ma transition est moins bonne que celle d'Arnaud (pas d'optimisation possible, je paye là aussi l'absence de mon calculateur).
J'arrive avec le groupe qui tient sur un éperon un peu avant la balise. Je remonte un peu en soaring, puis je me jette dans la combe derrière pour claquer la balise. Mais mauvaise surprise, je suis trop court de 100m...
Retour à la case départ. 2h de soaring plus tard, je pose à l'attero, sans la dernière ballise :-(
Cà aurait été un bon feeling de boucler sans vario... mais bon, demain est un autre jour !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire