Les résultats sont parus hier soir tard, je finis 6ème de la première manche.
Aujourd'hui, un seul objectif, voler à ma main, ne pas m'emballer.
La course était diffusée en direct grâce à de petits gps distribués aux 11 premiers au classement.
A 13h30, le départ est donné de Bischling (décollage utilisé en cas de sud trop fort pour la vallée d'Abtenau).
Le circuit est un triangle qui nous emmène via une petite balise anodine vers le bout du gros relief d'hier 20 km à l'est de Bischling. Ensuite retour face au vent d'ouest pour contourner ce même relief, passer à l'est du col qui relie les deux vallées et aller planter le sommet du triangle au NE d'Abtenau (Taborberg) avant une rentrée au goal de 7,2km face au sud-ouest (fin des points temps à 1km de la ligne).
Dès le start, je suis bien placé, bien haut à 3400 et dans le groupe de gauche qui vise un nuage. Cà fonctionne plutôt bien et nous sommes très hauts, en contrôle des premiers à B1 (9km à l'est du start).
Ensuite, il faut rejoindre peu ou prou le gros relief d'hier. Toujours dans le groupe de tête, je chemine en aux bords d'attaque des nuages... et attaque le relief vers 3000m (froid !). Gestion de la plage des vitesse indispensable pour monter en ligne droite aux bons moments et accélérer dans les dégueulantes. La Mantra est la reine de ce domaine, titre qu'elle partage à mon avis avec les Icepeaks, mais en plus rapide, yammy :-D
Le placement juste avant d'aller en plaine faire B2 est important. Il faut bien monter dans cette branche "au portant" (vent arrière) avant de faire son pif-paf et de retrouver l'appui du relief. De retour, je recolle sans problème au groupe de tête, peut-être un peu plus bas, mais celà m'évite de me faire croquer plus loin par un nuage gourmand (+5, certains n'y ont pas échappé).
En arrivant à la pointe sud-ouest de notre gros relief et dans l'optique de basculer vers la vallée d'Abtenau au nord, je décide d'attaquer dans le sillage de Pepe Malecki. Je suis 2ème en X, mais plus bas que d'autres en Z, mais encore au dessus du relief. Devant nous, deux voiles semblent bien monter sous un nuage... petite erreur d'appréciation, je me fie à Pepe et décide de lui coller au train, bien que 50m plus bas que lui. Je suis un peu présomptueux, car Pepe est un as du placement et du flotement et je n'arrive qu'à diminuer un petit peu notre écart. Et puis à postériori, je me suis peut être un peu emballé car mon GPS, qui fonctionne à nouveau après sa panne d'hier, m'indique une finesse de rentrée au goal déjà à 15... Je commence donc à penser à la rentrée au goal, car avec ce SO, çà pourrait presque déjà passer ! Plus tard, je comprendrai mon erreur : l'altitude des balises est à 0... donc ma finesse au goal (740m) est largement sous-estimée !!!
Mais là ne s'arrête pas mes malheurs, car je n'ai pas encore vu la rentrée d'Est qui se profile plus loin sur la crête (confluence ? oui, mais du côté Est de la crête... or nous sommes à l'ouest... plus loin je comprends : dégeulantes et masse d'air "bizarre" : nous sommes sous le vent de ce p... de vent d'est, hallucinant !)
Pepe s'en sort grâce à ses 50m en Z qui lui permettent de raccrocher un thermique salvateur sur un sommet du bout de la crête. Il rejoindra le deuxième groupe qui profite de notre "coup de baise" et finira pas loin du premier (il m'a dit 1mn).
Pour moi c'est plus cher : je tarde à sortir avec un groupe qui nous suivait par le bas qui s'est enfoncé comme moi. Bon point, je ne pête pas complêtement les plombs ; mauvais point, je n'accepte pas complètement "d'avaler la couleuvre", c'est à dire que je ne prends pas complètement le temps de me replacer en haut. Je quitte en effet mon thermique avec mon groupe au lieu d'enrouler ce qui reste, alors que j'ai pourtant bien vu cette fois la confluence à ma droite, à l'Est.
C'est une "demi-fuite en avant" qui me fait avancer et reperdre du temps, car j'arrive un peu bas à la dernière balise et je dois travailler pour remonter, alors que d'autres la font "en passant". Grrrrr...
Dernier thermique en avant de la dernière balise, que je décide de quitter à finesse 6. La sortie au vent (OSO), est comme souvent payante (effet dynamique du vent) et au départ de mon plané final, j'ai 5,5 de finesse requise. Observation bras hauts, çà semble déjà OK => 1er barreau puis nouvelle observation, toujours 5,3 et çà semble descendre. Devant, les pilotes qui bouclent ne semblent pas contrées => 2ème barreau, 63km/h air, quelle diablesse cette M09 !
Je surveille les signes de cisaillements devant moi ou dans mes mains... rien. Du coup je garde ce 2ème barreau presque jusqu'au cylindre de 1km qui marque la fin de la section chronométrée. Le reste est une formalité.
Points positifs :
- je n'ai pas craqué après ma 6è place d'hier
- j'ai volé à ma main sans m'emballer presque jusqu'au bout.
Points négatifs :
- j'ai eu du mal à accepter un replacement radical une foiss que j'ai compris que le vent rentrait d'est à l'entrée de la vallée d'Abtenau.
- j'ai poursuivi dans ce schémas limite "fuite en avant", ce qui a augmenté l'addition, qui devrait se porter à au moins 10mn.
Je rique de perdre pas mal de places au général, mais j'ai encore appris aujourd'hui : on peut "craaquer à moitier seulement" et sauver les meubles... c'est toujours çà, mais je veux mieux, je ne veux plus craquer du tout !
Pour celà, il faut que je continue de voler à ma main, mais en gardant à l'esprit qu'il vaut mieux jouer placé que tenter une victoire ou une deuxième place à 20km du goal : je ne suis pas encore assez fort pour çà.
A demain pour de nouvelles aventures (en espérant que je sois toujours dans les 11 premiers pour le live-tracking, mais j'en doute sérieusement...).
Photos à suivre
Aujourd'hui, un seul objectif, voler à ma main, ne pas m'emballer.
La course était diffusée en direct grâce à de petits gps distribués aux 11 premiers au classement.
A 13h30, le départ est donné de Bischling (décollage utilisé en cas de sud trop fort pour la vallée d'Abtenau).
Le circuit est un triangle qui nous emmène via une petite balise anodine vers le bout du gros relief d'hier 20 km à l'est de Bischling. Ensuite retour face au vent d'ouest pour contourner ce même relief, passer à l'est du col qui relie les deux vallées et aller planter le sommet du triangle au NE d'Abtenau (Taborberg) avant une rentrée au goal de 7,2km face au sud-ouest (fin des points temps à 1km de la ligne).
Dès le start, je suis bien placé, bien haut à 3400 et dans le groupe de gauche qui vise un nuage. Cà fonctionne plutôt bien et nous sommes très hauts, en contrôle des premiers à B1 (9km à l'est du start).
Ensuite, il faut rejoindre peu ou prou le gros relief d'hier. Toujours dans le groupe de tête, je chemine en aux bords d'attaque des nuages... et attaque le relief vers 3000m (froid !). Gestion de la plage des vitesse indispensable pour monter en ligne droite aux bons moments et accélérer dans les dégueulantes. La Mantra est la reine de ce domaine, titre qu'elle partage à mon avis avec les Icepeaks, mais en plus rapide, yammy :-D
Le placement juste avant d'aller en plaine faire B2 est important. Il faut bien monter dans cette branche "au portant" (vent arrière) avant de faire son pif-paf et de retrouver l'appui du relief. De retour, je recolle sans problème au groupe de tête, peut-être un peu plus bas, mais celà m'évite de me faire croquer plus loin par un nuage gourmand (+5, certains n'y ont pas échappé).
En arrivant à la pointe sud-ouest de notre gros relief et dans l'optique de basculer vers la vallée d'Abtenau au nord, je décide d'attaquer dans le sillage de Pepe Malecki. Je suis 2ème en X, mais plus bas que d'autres en Z, mais encore au dessus du relief. Devant nous, deux voiles semblent bien monter sous un nuage... petite erreur d'appréciation, je me fie à Pepe et décide de lui coller au train, bien que 50m plus bas que lui. Je suis un peu présomptueux, car Pepe est un as du placement et du flotement et je n'arrive qu'à diminuer un petit peu notre écart. Et puis à postériori, je me suis peut être un peu emballé car mon GPS, qui fonctionne à nouveau après sa panne d'hier, m'indique une finesse de rentrée au goal déjà à 15... Je commence donc à penser à la rentrée au goal, car avec ce SO, çà pourrait presque déjà passer ! Plus tard, je comprendrai mon erreur : l'altitude des balises est à 0... donc ma finesse au goal (740m) est largement sous-estimée !!!
Mais là ne s'arrête pas mes malheurs, car je n'ai pas encore vu la rentrée d'Est qui se profile plus loin sur la crête (confluence ? oui, mais du côté Est de la crête... or nous sommes à l'ouest... plus loin je comprends : dégeulantes et masse d'air "bizarre" : nous sommes sous le vent de ce p... de vent d'est, hallucinant !)
Pepe s'en sort grâce à ses 50m en Z qui lui permettent de raccrocher un thermique salvateur sur un sommet du bout de la crête. Il rejoindra le deuxième groupe qui profite de notre "coup de baise" et finira pas loin du premier (il m'a dit 1mn).
Pour moi c'est plus cher : je tarde à sortir avec un groupe qui nous suivait par le bas qui s'est enfoncé comme moi. Bon point, je ne pête pas complêtement les plombs ; mauvais point, je n'accepte pas complètement "d'avaler la couleuvre", c'est à dire que je ne prends pas complètement le temps de me replacer en haut. Je quitte en effet mon thermique avec mon groupe au lieu d'enrouler ce qui reste, alors que j'ai pourtant bien vu cette fois la confluence à ma droite, à l'Est.
C'est une "demi-fuite en avant" qui me fait avancer et reperdre du temps, car j'arrive un peu bas à la dernière balise et je dois travailler pour remonter, alors que d'autres la font "en passant". Grrrrr...
Dernier thermique en avant de la dernière balise, que je décide de quitter à finesse 6. La sortie au vent (OSO), est comme souvent payante (effet dynamique du vent) et au départ de mon plané final, j'ai 5,5 de finesse requise. Observation bras hauts, çà semble déjà OK => 1er barreau puis nouvelle observation, toujours 5,3 et çà semble descendre. Devant, les pilotes qui bouclent ne semblent pas contrées => 2ème barreau, 63km/h air, quelle diablesse cette M09 !
Je surveille les signes de cisaillements devant moi ou dans mes mains... rien. Du coup je garde ce 2ème barreau presque jusqu'au cylindre de 1km qui marque la fin de la section chronométrée. Le reste est une formalité.
Points positifs :
- je n'ai pas craqué après ma 6è place d'hier
- j'ai volé à ma main sans m'emballer presque jusqu'au bout.
Points négatifs :
- j'ai eu du mal à accepter un replacement radical une foiss que j'ai compris que le vent rentrait d'est à l'entrée de la vallée d'Abtenau.
- j'ai poursuivi dans ce schémas limite "fuite en avant", ce qui a augmenté l'addition, qui devrait se porter à au moins 10mn.
Je rique de perdre pas mal de places au général, mais j'ai encore appris aujourd'hui : on peut "craaquer à moitier seulement" et sauver les meubles... c'est toujours çà, mais je veux mieux, je ne veux plus craquer du tout !
Pour celà, il faut que je continue de voler à ma main, mais en gardant à l'esprit qu'il vaut mieux jouer placé que tenter une victoire ou une deuxième place à 20km du goal : je ne suis pas encore assez fort pour çà.
A demain pour de nouvelles aventures (en espérant que je sois toujours dans les 11 premiers pour le live-tracking, mais j'en doute sérieusement...).
Photos à suivre
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